Pour te permettre de mieux nous connaître, voici un aperçu de notre histoire.
Luc et moi avons toujours eu une grande passion pour les animaux, mais jamais nous n’aurions imaginé posséder un jour notre propre ferme et devenir agriculteurs.
Nos parcours professionnels étaient pourtant bien éloignés de l’agriculture : j’étais éducatrice en service de garde, tandis que Luc était électricien. Nous avons eu deux enfants et sommes aujourd’hui des grands-parents comblés de deux petits-enfants.
J’ai eu la chance de grandir dans une famille d’agriculteurs, mes grands-parents possédant une ferme laitière. C’est sans doute ce qui a nourri mon amour pour les animaux, en particulier les chevaux.
En 2010, nous avons eu l’opportunité d’acheter notre premier cheval pour notre fille. Puis, au printemps 2011, j’ai réalisé mon rêve en acquérant mon propre cheval.
À l’été 2011, une occasion en or s’est présentée à nous : celle d’acheter une terre agricole avec une vieille grange, située dans notre village. C’était un endroit que j’admirais souvent lors de nos balades dans le rang, me disant à quel point il serait agréable d’y vivre.
Après avoir appris qu’elle pourrait être mise en vente, j’ai réussi à entrer en contact avec les propriétaires et nous avons eu la chance de l’acquérir.
Printemps 2012 : les papiers sont signés, c’est officiel, nous sommes désormais propriétaires de cette terre que j’aimais tant. Une grande aventure commence !
Il y avait beaucoup de travail avant de pouvoir l’exploiter. Nous avons d’abord dû nettoyer la vieille grange pour en évaluer la structure.
Finalement, elle s’est révélée trop dangereuse pour être utilisée.
Été 2012 : nous construisons une nouvelle grange.
Nous voilà installés : la terre est achetée, le bâtiment neuf est prêt à accueillir nos chevaux, et nous obtenons notre carte de producteur agricole en offrant des services de pension pour chevaux.
Nous entamons alors les démarches pour construire notre maison sur place.
Cependant, la CPTAQ (Commission de la protection du territoire agricole) nous oppose
refus après refus. De nombreux obstacles se dressent sur notre chemin, mais nous faisons preuve de persévérance.
À cette époque, je commence à envisager un changement de carrière
(la fameuse crise de la quarantaine… hihi), mais sans savoir exactement quelle direction prendre. Dois-je présenter un projet agricole ou m’orienter vers une toute autre voie ?
Au début de l'hiver Luc rentre du travail et me parle d’un collègue qui possède des alpagas.
Il me raconte qu'il lui avait fait mention que si il était plus jeune, il envisagerait sans doute de développer dans l'élevage de celui-ci.
Ma réaction ? « Un alpaga ? C’est quoi ça ? »
Quelques recherches sur Google, me voilà sous le charme…
Lorsque mon emploi du temps me le permettait, entre mes tâches quotidiennes auprès des enfants en journée et le soin des chevaux le soir à la ferme, je parcourais Internet à la recherche d’informations sur les alpagas, avide d’en apprendre davantage sur eux.
Leur frimousse me charme de plus en plus.
Je te reviens avec la suite dans le prochain blog.
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