Et voilà, j'ai succombé à leur charme...
Après avoir lu beaucoup d’informations à ce sujet, j'ai décidé de communiquer avec quelques éleveurs pour approfondir mes recherches et mieux répondre à mes questions.
En effet, rien ne vaut une conversation avec un éleveur d'alpagas pour partager des expériences, plutôt que de se contenter de lire sur Internet.
Je découvre qu'il y a un éleveur en Abitibi, avec qui j'ai pris contact pour échanger et discuter d'un partenariat éventuel, notamment concernant l’échange de mâles pour la reproduction. Cependant, j'ai reçu une réponse négative catégorique. J'ai immédiatement ressenti qu'elle me percevait comme une concurrente, alors que je n'avais même pas encore d'alpagas.
J'ai donc décidé de laisser tomber mes démarches avec cette personne.
Je poursuis mes échanges avec les éleveurs, tous étaient très intéressés à me fournir des informations, mais surtout à me vendre un petit cheptel, prétendant m'aider dans mon lancement dans l'élevage.
Il fallait également trouver une filature pour la transformation de la fibre, mais ceux qui se présentaient à nous étaient anglophones, ce qui ne fonctionnait pas, car je ne parle pas anglais. J'hésitais encore, j'avais un peu peur, car il s'agissait tout de même d'un bon investissement, et il n'y avait toujours pas de filature en vue mais;
(une petite voix me disait de patienter, tu finiras par trouver !)
Je poursuis mes lectures, cette fois sur les propriétés de la fibre, dans le but d'enrichir mes connaissances. Selon mes recherches, tout se résume à la chaleur, à la douceur et à l'évacuation de l'humidité, qui est à l'origine de la sensation de froid aux pieds.
Étant une personne qui a toujours les pieds froids, je n'ai rien à perdre en essayant.
J'ai donc décidé de commander une paire de chaussettes thermiques pour faire un test.
WOW! à ma grande surprise, après avoir essayé ces bas, j'ai dit à mon conjoint qu'il fallait faire découvrir ces produits en Abitibi.
Cependant, pour obtenir des bas en alpaga, il faut des alpagas...
J'intensifie mes recherches et mes échanges jusqu'à ce que je découvre "la perle", l'éleveur qui a su me convaincre et qui allait devenir une excellente mentor pour moi, tant pour les alpagas que pour leur fibre, car la ferme possédait une filature,
C'était la ferme Norli à Bromont (maintenant à la retraite).
Après plusieurs échanges avec Madame Lise, la propriétaire,
elle me suggère de commencer avec trois mâles.
Cela me permettra de comprendre leur comportement, leurs besoins en soins
et leur entretien, afin de m'adapter à eux et de savoir comment réagir si nécessaire.
Je dois avouer que même les vétérinaires de l’abitibi spécialisés en ferme ne connaissent pas vraiment les alpagas à ce moment.
Ça y est, elle m'a convaincue.
Mars 2014, on signe le contrat de vente de 3 alpagas nommés Éliott, Skippy et Billy.
Ils se joindrons à nous plus tard dans la saison estivale.
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