Et voilà, j'ai succombé à leur charme…🦙🥰
J’ai poursuivi mes recherches pendant quelques semaines.
Après avoir lu de nombreuses informations sur le sujet, j’ai décidé de contacter plusieurs éleveur afin d’approfondir mes connaissances et d’obtenir des réponses plus précises à mes questions. Rien ne vaut un échange direct avec un éleveur d’alpagas pour partager des expériences, plutôt que de se limiter aux lectures sur Internet.
J’ai découvert qu’un éleveur se trouvait en Abitibi, j’ai pris contact avec lui pour discuter d’un éventuel partenariat, notamment concernant l’échange de mâles pour la reproduction. Cependant, sa réponse a été catégoriquement négative. J’ai immédiatement ressenti
qu’il me voyait comme une concurrente, alors que je n’avais même pas encore d’alpagas.
J’ai donc choisi d’abandonner mes démarches avec cette personne.
Je poursuis mes échanges avec les éleveurs ayant une ferme d'alpagas.😊
Tous se montrent très intéressés à me fournir des informations,
mais surtout à me vendre un petit cheptel, prétendant ainsi m’aider
à me lancer dans l’élevage de l'alpagas.
Parallèlement, il me fallait trouver une filature pour transformer la fibre.🦙
Cependant, celles qui se présentaient à nous étaient anglophones, ce qui posait problème, car je ne parle pas anglais. J’hésitais encore, l’investissement était important, et l’absence de filature me freinait. Mais une petite voix me disait : « Patiente, tu finiras par trouver ! »
Je poursuis alors mes lectures, cette fois sur les propriétés de la fibre, afin d’enrichir
mes connaissances. Selon mes recherches, tout repose sur la chaleur, la douceur
et la capacité à évacuer l’humidité, souvent responsable de la sensation de froid aux pieds. (Étant moi-même sujette aux pieds froids, je n’avais rien à perdre en essayant !)
J’ai donc décidé de commander une paire de chaussettes thermiques pour faire un test.
WOW ! À ma grande surprise, après les avoir essayées, j’ai immédiatement dit à mon conjoint qu’il fallait absolument faire découvrir ces produits en Abitibi.
Cependant, pour obtenir des bas en alpaga… il fallait des alpagas !
J’ai alors intensifié mes recherches et mes échanges, jusqu’à ce que je découvre la perle:
un éleveur qui a su me convaincre et qui allait devenir un mentor exceptionnel pour moi, aussi bien pour les alpagas que pour leur fibre, puisqu’il possédait également une filature.
Il s’agissait de la ferme Norli, située à Bromont (maintenant retraité).
Après plusieurs discussions avec Madame Lise, la propriétaire, elle me suggère
de commencer avec trois mâles. Cela me permettrait d’apprendre à comprendre leur comportement, leurs besoins en soins et leur entretien, afin de mieux m’adapter à eux
et de savoir réagir en cas de besoin. Je dois avouer qu’en Abitibi, même les vétérinaires spécialisés en élevage de ferme ne connaissait peu les alpagas.
Il était également essentiel de faire connaître l’alpaga dans la région, ainsi que les produits artisanaux que nous pourrions proposer à la vente.
Pour l’investissement que nous nous apprêtions à réaliser, cette approche nous semblait idéale.🦙😊🥰
Ça y est, elle m’a convaincue ! En mars 2014, nous signons le contrat de vente de trois alpagas : Éliott, Skippy et Billy.
À suivre…
Je te donnerai la suite dans le prochain blog!
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